Le Projet

Le projet est né il y a longtemps. Pour tout vous dire, j'ai hérité d'un vieux vélo de course Gitane de mon papa il y a 10 ans. J'ai tout de suite pensé qu'il fallait redonner à cette belle mécanique son lustre d'antan. En attendant d'avoir le temps, la peur de mal faire, la machine est allée à la cave. Résultat, cela fait 10 ans que le vélo n'a pas vu la lumière. Il était grand temps de s'y mettre ! Le bémol, c'est que je n'y connais pas grand chose en mécanique cycliste. Comme beaucoup de monde, à part poser une rustine sur une chambre à air pour réparer une crevaison, je n'ai jamais vraiment bricoler un vélo.

L'idée est de tout démonter, de tout nettoyer, de faire disparaitre la rouille et de tout remonter en remettant le plus de pièces possibles et d'essayer autant que faire se peut de remplacer celles trop usées par des pièces d'origine à chiner ici ou là. Je suis pour l'authenticité.

Voici la bête :


Encore une fois, je n'y connais pas grand chose alors je compte apprendre en faisant, petit à petit, je ne suis pas pressé, je veux juste que ce soit bien fait, dans les règles de l'art si l'on peut dire. Je vais m'aider de la mine d'or qu'est internet à ce sujet. Je suis surpris de tout ce qu'on peut trouver en cherchant bien, sur les forums, sur les sites spécialisés, ... jusqu'à même les catalogues d'époque en passant par les tutoriels pour réaliser telle ou telle tâche. Je vous en dirai plus tout au long du projet et des articles associés.

Enfin, en image, peut-être la raison pour laquelle ce vélo a énormément de valeur sentimentale à mes yeux. Je faisais déjà le pitre sur cet engin dans mes toutes jeunes années, je devais avoir 4 ou 5 ans :


Commençons par le début... Essayons d'identifier le vélo...  

Identification du vélo

Une chose est sûre, c'est que ce n'est pas l'étape la plus simple du projet. 

Vous me direz, pourquoi vouloir absolument identifier le vélo ? Une raison simple, si une pièce est défaillante ou si elle est trop rouillée, j'aimerais pouvoir la remplacer par une pièce d'origine.

Après quelques recherches sur internet, rapidement je tombe sur des forums spécialisés. Je comprends vite que je n'aurai pas la solution sur un plateau. Je m'inscris alors sur 2 forums et publie ma requête pour mon mystérieux objet des années 70, avec à l'appui quelques photos. On me répond partiellement et me questionne en retour pour avoir des indices un peu plus parlant. Déjà là, je me rends compte de mon niveau de novice. Je m'exécute et montre les pièces intéressantes pour l'identification comme par exemple des dates à sur les moyeux. 


Vous remarquerez, en zoomant, qu'il est inscrit "ORMAND" (pour "NORMANDY") et en-dessous "26 78", ce qui signifie que le moyeu a été produit la 26ème semaine de l'année 1978, "NORMANDY" étant un modèle de la marque MAILLARD de l'époque. 

Ceci dit, ce n'est pas un indice super fiable car les roues, et les jantes à fortiori, sont des éléments faciles à changer.

Il n'y a pas d'autocollants particuliers sur le cadre qui indiquerait un modèle en particulier comme les stickers Reynolds par exemple. Il y a cependant les pattes arrière en "nid d'abeille" qui sont un indice indéniable de l'époque. On s'oriente alors vers la fin des années 70, entre 1975 et 1980.



Je suis orienté par les spécialistes vers un site (http://www.gitaneusa.com/catalogues01.asp) qui recense les catalogues Gitane depuis 1962. Malheureusement, il y a toujours un détail qui fait que je ne trouve pas le bon modèle. De plus, il manque le catalogue français de 1976 et il se dit que pour la même année, les vélos à destination du marché français n'étaient pas tout à fait équipés de la même façon que les mêmes modèles à destination du marché anglo-saxon.

Après quelques semaines, la conclusion est que le vélo daterait de 1976, peut-être un Tour de l'Avenir ou un Interclub, voire même un Tour de France, avec quelques changements. Bref, le mystère persiste. Comme me l'a fait remarqué un internaute, il n'est pas improbable qu'il s'agisse d'un modèle de 1976 adapté avec des périphériques liés au profil et aux besoins de l'acheteur. D'où peut-être ce pédalier TA Spécialités à 3 plateaux pour adapter ce vélo de course en vélo de cyclo-tourisme.

J'ai envie de commencer à démonter la bête alors je me contenterais, pour l'instant, de cette identification partielle, dont je n'ai d'ailleurs pas mis tous les éléments de recherche. Il faudrait faire la liste de tous les périphériques du vélo quasiment, comme les étriers de frein Mafac Racer ou le dérailleur arrière Simplex Prestige, le cintre Guid, la potence Belleri, les raccords Bocama sur le cadre...

Début du démontage

Avant de commencer le démontage, il me fallait investir dans des outils spécifiques vélo. Ce que j'ai fait en achetant une mallette assez complète et à côté, une pince coupante pour retirer l'antivol pour lequel je n'ai pas la clef. C'est d'ailleurs cet élément, devenu obsolète, que je coupe en premier sans regret. 

Je continue par enlever la plaque métallique sur laquelle est gravé le nom de l'ancien propriétaire que je conserve précieusement. Je ne sais pas encore si je la nettoie pour la remettre ou si j'opte une plaque à mon nom - si, si, ça se fait encore - ou encore si je laisse la cadre libre de quel que nom que ce soit. On verra, ce sera peut-être la touche finale du projet.

Je dévisse le collier de serrage qui maintient le porte-bidon fixé au cadre et le met de côté même s'il me parait très piqué par la rouille. Je retire les roues avant et arrière que je laisse dans un coin. Je retire la selle et la tige de selle que je désolidarise en dévissant le mécanisme entre la tige de selle et le rail de selle. Je retire aussi le cintre et les cocottes de frein, puis la guidoline très usagée (on voit bien la colle de l'ancienne guidoline très incrustée sur le cintre) :


Je démonte les étriers de frein avant et arrière que je laisse en bloc pour le moment. 


Je démonte maintenant les pédales, enfin une seule, celle du côté où il n'y a pas les plateaux. J'essaie alors de dévisser la deuxième pédale, celle côté plateaux. C'est là que commence les problèmes. Je n'ai plus de prise et le pédalier tourne toujours. Je vais longtemps lutter avec cette seconde pédale avant de trouver une astuce sur internet... Je l'évoquerai en temps voulu. Je retire la chaine quand même :


A ce stade, le vélo ressemble à ceci : 


A suivre...

Suite et fin du démontage

Je suis donc avec une manivelle avec sa pédale retirée et une manivelle avec sa pédale en place. L'astuce est finalement de remonter la manivelle retirée en positionnant sa pédale vers l'intérieur, côté cadre. De ce fait, en tournant le pédalier, elle va finir par être coincée par le cadre, ce qui permettra d'avoir un appui solide pour retirer la seconde manivelle. Et voilà une bonne méthode qui fonctionne. Je sépare ensuite les pédales des manivelles. J'enlève maintenant les plateaux de la manivelle droite. Il reste alors que le boitier de pédalier fixé au cadre.


A l'aide d'une clé à ergot, je retire la bague qui entoure l'axe et le boîtier de pédalier. Pour ôter le boitier de pédalier, je vais longtemps chercher la solution.


Comme le montre la photo ci-dessus, la pince est à proscrire pour ne pas abîmer le filetage extérieur qui est assez fragile. Il faudrait un outil à 4 pointes que je pourrais mettre dans chacun des petits trous pour avoir une bonne prise et dévisser le tout. Finalement, après quelques jours de recherche, une astuce trouvée sur un forum va m'aider. A l'aide d'un clou positionné dans l'un des trous et d'un marteau, en tapotant plusieurs coups assez francs, la cuvette se décoince et je peux finir le dévissage à la main.

Il reste la potence et j'aurai terminé le démontage, le cadre sera nu, à l'exception de la cuvette fixe du boîtier de pédalier que je décide de laisser en place. Malgré le fait d'avoir dévissé la vis de la potence, celle-ci reste solidaire de la fourche, impossible de l'extraire. D'autres lectures sur des forums m'indiqueront la marche à suivre. Je revisse un peu la vis de potence pour commencer, je mets un chiffon dessus et je tape avec un maillet d'un coup franc. Miracle, la potence bascule d'un côté alors que la fourche n'a pas tourné.


Le cadre est maintenant entièrement démonté, je vais m'attaquer au nettoyage de chacune des pièces retirées. Pourvu que je trouve la patience et l'énergie nécessaires !
A suivre...

Nettoyage

Le grand nettoyage... Et ce n'est rien de le dire... C'est clairement la phase qui m'aura pris le plus de temps. Je ne vais pas tout détailler ici car c'est souvent répétitif. Je vais plutôt indiquer les différentes techniques utilisées pour supprimer la rouille et pour rendre un certain éclat à l'acide, au chrome, à l'alu des différentes pièces. Avant cela, j'ai nettoyé et dégraissé chacune des pièces en démontant certaines complètement lorsque c'était possible, comme les plateaux de pédalier, les pédales, la cassette arrière, le dérailleur arrière, ... 

La première technique que j'ai utilisée est le Belgom ou le Miror. Pour le premier, il se trouve dans les magasins auto en version Chrome ou Alu, pour le second, il se trouve dans n'importe quel supermarché en version Argentil ou Cuivre. Une vidéo sur Youtube propose un test de ces 4 produits et d'un cinquième plus compliqué à se procurer. Il en ressort que le Belgom Alu est un peu plus efficace que le Belgom Chrome, lui même légèrement plus efficace que le Miror Cuivre et le Miroir Argentil. Il faut appliquer un peu d'un de ces produit sur la pièce et frotter énergiquement à la laine de fer 000 jusqu'à ce que le produit noircisse. Ensuite il faut essuyer avec un chiffon doux et propre. Voici un exemple "Avant / Après" avec la potence :


La deuxième technique est le bain de vinaigre. Cela fonctionne très bien pour les pièces qui ne craignent pas grand chose comme les vis et les petites pièces non chromées. Un bain de vinaigre d'une nuit et un bon rinçage le lendemain. Cette méthode a un inconvénient, l'odeur... Sentir le vinaigre au petit matin avant de rincer les pièces, c'est la nausée assurée. D'autre part, cela n'empêche pas de passer la laine de fer 000 avec le Miroir pour un meilleur résultat. C'est que j'ai fait pour la plupart des pièces sur la photo ci-dessous : 


La troisième méthode est la crème à récurer appliquée sur la pièce avec une brosse positionnée sur une visseuse. J'ai utilisé cette technique sur les pièces plus usées comme le cintre qui était assez marqué par l'ancienne colle sous la guidoline. C'est presque sans effort donc pratique grâce à la visseuse mais l'inconvénient est que l'on en met partout. Là encore, j'appliquerai le Belgom avec la laine de fer 000 pour terminer. Un exemple avec le cintre donc :


Enfin, j'ai tenté l'électrolyse pour les pièces vraiment piquées par la rouille. Un chargeur 12V, de l'eau, des cristaux de soude, un bout de métal, un seau et c'est parti pour une nuit et une journée. Sur l'anode, le porte bidon et sur la cathode, la pièce métallique quelconque. Comme précédemment je finirai au Belgom avec la laine de fer 000. Et voici le résultat :


Voilà, je suis content d'avoir terminé le nettoyage. C'est une étape fastidieuse qui demande du temps, de la patience, de l'énergie et qui n'est pas la plus passionnante. D'autres exemples en photo ci-dessous pour conclure cette phase :


A suivre...

Ponçage et Peinture

Après le nettoyage, j'ai pensé à remonter le vélo et puis je me suis dit que ce serait dommage de remettre des pièces bien nettoyées sur un cadre qui commence à montrer des signes de rouille d'une part. D'autant plus que ce sera sûrement la seule fois que le cadre sera nu. Donc s'il y a un moment pour traiter le cadre, c'est maintenant. Comme je veux tout refaire comme à l'origine, je me renseigne d'abord pour savoir s'il est possible de retrouver les autocollants. Un vendeur sur ebay et un autre sur le site allstickers.fr en vendent. Ce doute est levé. Je m'attarde alors sur les techniques et les coûts, aussi bien pour le ponçage que pour la peinture.

Pour le ponçage... Pour retirer la peinture plutôt, il existe plusieurs techniques : le ponçage, long et demandant beaucoup d'huile de coude ; le décapant peinture, moins long mais avec des produits toxiques et un résultat pas très propre je trouve ; le décapant thermique, moins long aussi mais là encore je trouve le résultat pas génial dans mes lectures sur les forums ; enfin le sablage, idéal mais coûteux et surtout il faut être équipé.

Pour la peinture, il existe des bombes très efficaces et avec un résultat vraiment chouette. Cependant il y a une petite technique à maîtriser. Ou alors, on peut confier son cadre à un carrossier.

Pour moi, ce sera le ponçage, par mes soins. D'abord au grain 80, puis au 180, puis au 250 et enfin au 400. Une série de photos ci-dessous qui retracent le travail effectué :





Quant à la peinture, n'ayant pas trop confiance en mes capacités de toujours rester à la même distance, ni d'aller toujours à la même vitesse avec la bombe, elle sera faite par un professionnel en carrosserie. De plus, ça m'a permis de donner les stickers pour qu'ils soient collés sur le cadre avant le passage du vernis. J'avais transmis toutes les dimensions afin de 




Je suis vraiment satisfait du résultat même si le bleu est légèrement différent de l'original mais assez approchant à mon goût. Et c'est avec enthousiasme que je vais aborder le remontage.

Voici l' "Avant / Après" pour montrer le résultat vraiment proche de l'original :


A suivre...

Début du remontage

Le remontage commence au beau fixe. Je graisse le filetage de la cuvette fixe restée sur le cadre, les roulements à billes que je place à l'intérieur des cuvettes. Je passe l'axe de pédalier et je visse la cuvette mobile sur le cadre. Ça a l'air de tourner comme il faut, ça me semble bien. Pour la petite histoire, je vais démonter le boîtier et le remonter car à la première tentative, l'axe de pédalier était à l'envers... Le débutant... Voyons le positif, je me suis rendu compte tout de suite... :) 


Je continue avec la potence pour rassembler fourche et cadre. Je craignais un peu étant donné que j'avais un peu lutté pour retirer la potence mais dans ce sens là, ça passe bien. J'en profite pour mettre le cintre dans la foulée et les cocottes de frein. Tout ça avec une idée en tête, mettre la guidoline sur le guidon. Néanmoins je n'ai pas complètement serré la potence afin de pouvoir la régler plus tard.


Allez, c'est parti pour la guidoline ou ruban de cintre. Ce n'est pas compliqué mais un peu technique tout de même. Il faut la poser dans le bon sens avec des intervalles réguliers pour avoir une épaisseur uniforme et avec une bonne tension mais pas trop. Le résultat me parait correct. On verra avec le temps si ça tient.


Vous aurez remarqué la petite sonnette au niveau de la potence. Petit rappel à l'originale que j'ai malheureusement cassé au nettoyage. J'en ai trouvé une pas chère avec un look similaire sur Internet que j'ai installée pour terminer ce début de remontage.

À suivre... 

Suite du remontage

Le chantier se poursuit avec l'assemblage des 3 plateaux entre eux avant de les fixer sur le boitier de pédalier. J'ai pris soin de graisser les filetages avant de serrer les vis. Je continue mettant les manivelles puis les pédales sans difficulté. La petite touche finale en ajoutant les cache-écrous à la base des manivelles...  


Je réalise la même tâche avec les étriers. Je les assemble avant de les fixer au cadre. Je m'y suis repris à plusieurs, ayant oublié qu'il y avait un sens pour les ressorts à l'intérieur des étriers et bien sûr, comme souvent dans ces cas-là, ils étaient à l'envers. On voit d'ailleurs sur l'étrier arrière que les patins sont à l'envers lors de la prise de photo. Petite précision au passage, on trouve beaucoup de documentation ancienne sur les freins Mafac. Cela m'a été d'une grande aide. Je mets les étriers en place et ferai plus tard le réglage des patins et des freins. 


Je continue avec les jantes. Il me tarde de remettre le vélo sur roue. A vrai dire, j'ai crié un grand "OUF" de soulagement une fois les jantes remontées, tant cela m'a pris du temps. Dans l'article sur le nettoyage, je n'ai pas parlé des jantes car je ne les avais pas encore terminées. Rendre l'éclat de celles-ci n'a pas été une mince affaire. C'est très long de nettoyer et de faire briller chacun des rayons sans compter la difficulté d'accéder aux moyeux. Bref, je suis content d'avoir terminé cette étape. J'ai pu alors remettre un fond de jante à chacune des roues. Et enfin j'ai fixé la cassette sur la roue arrière.



Après avoir remis en selle le vélo, j'ai monté les jantes et les pneus que je trouve magnifiques avec le flan noir.


Je peux dire qu'à défaut d'avoir terminé, j'ai néanmoins maintenant un vélo roulant. Il reste tout ce qui est câblé à mettre en place (les freins et les dérailleurs pour passer les vitesses).

À suivre... 

Fin du remontage 1 sur 2

Me voici proche du but, et à la fois encore un peu loin. Il faut remonter tout ce qui est câblé et ce n'est pas le plus simple, en sachant qu'il faudra faire les réglages qui vont avec. Je m'attaque d'abord aux câbles de frein. Je commence avec le frein avant, qui par évidence, nécessite un câble plus court que le frein arrière. Je passe le câble dans la cocotte de frein, puis dans la gaine préalablement coupée de même longueur que l'ancienne, puis l'attache à la chape au dessus de l'étrier. Lors de l'action de la cocotte, on tire sur le câble et donc sur la chape (triangle) qui à son tour tire sur le câble qu'elle supporte pour serrer les patins contre la jante. Je fais les mêmes opérations pour le frein arrière. Les câbles n'ont pas l'air assez bien tendus mais le principe fonctionne. On verra plus tard pour le réglage plus fin.



J'ajoute ensuite des éléments de serrage qui permettent de maintenir le câble de frein arrière le long du cadre pour l'un, et de maintenir les 2 câbles de frein entre eux au-dessus du guidon. Je poursuis avec les petites pièces en fixant au cadre les manettes de vitesses (leviers de vitesses), le guide câbles au niveau du pédalier et le guide câble sur la patte arrière côté cassette.


Avant de remonter le dérailleur arrière, je suis obligé de retirer la roue arrière. Je m'exécute pour fixer le dérailleur arrière au cadre. Là encore, merci la documentation d'époque de Simplex qui m'a permis de réaliser cette action de manière sereine.


J'ajoute la chaine et procède au réglage du dérailleur arrière après avoir passer le câble dans la manette de vitesses, puis dans le passe câbles au niveau du pédalier, puis dans le passe câble sur la patte arrière du cadre et enfin dans le dérailleur lui même.




Il y aura un deuxième article sur cette fin de remontage car j'ai malheureusement cassé le dérailleur avant en le remontant. Je pense que j'ai voulu un peu trop serrer une des 2 vis du collier de serrage , ce qui a fait céder la partie en plastique. Je suis à la recherche de cette pièce qui s'avère être une denrée rare...


Le vélo est néanmoins presque terminé et il a déjà fière allure je trouve.

A suivre...


Fin du remontage 2 sur 2

J'ai enfin trouvé et reçu la pièce qui me manquait, je vais pouvoir terminer le remontage. Je m'applique et me concentre pour ne pas trop serrer le dérailleur avant sur le cadre cette fois-ci, afin de ne pas revivre la frustration de casser une pièce si proche du but.


J'essaie ensuite de régler le dérailleur mais n'arrive pas à passer le grand plateau. Je décide de ne pas aller plus loin. J'avais de toute façon prévu un contrôle par un professionnel à la fin du remontage donc je lui demanderai de régler ce petit mystère.


Voilà le remontage est terminé. Le vélo est prêt pour aller faire son "contrôle technique" chez le vélociste qui fera les réglages nécessaires et les ajustements si je n'ai pas bien fait les choses à certains endroits. 


Je suis content du résultat jusque là, il a fière allure mon vélo vintage !